jeudi 2 décembre 2010

Compte-rendu du BL du jeudi 25 novembre 2010 (rédigé par François)
La soirée commença par une coupe de Champagne pour fêter le soutien du CNL (Centre National du Livre) à la publication du prochain livre de François.
Quelques heures plus tard, il devait être 3 ou 4h du matin, certains, avachis sur le canapé ou étalés sur le sol ânonnaient des mots, des bouts de phrases, prétendant qu’ils étaient venus pour la transformation.
Ainsi a-ton-pu entendre des bribes d’un texte très drôle écrit par Nicole (que vous pourrez lire en fichier joint) sur ce thème improbable.
Puis François, se croyant dans un bar, nous parla d’une dame et d’un chien qui se transforme en teckel, que sais-je encore ! Le champagne aidant, il était difficile de comprendre ce qu’il disait. Heureusement le texte qu’il a écrit pour l’occasion est en fichier joint.
Après, après, je ne sais plus l’ordre de passage, il était très tard, nous étions dans les bulles, je crois entendre la voix de Rached lisant un extrait de la nuit remue d’Henri Michaux. Ca tombe à propos, pour remuer ça remue ; Rached malgré tout s’en est bien sorti.
C’est à Breton ensuite de nous embarquer dans l’amour fou dont Jean Pascal se fit le porte parole. Je me souviens d’une histoire de Tour Saint Jacques que l’auteur reconstruit à chaque perception…
Puis vint le tournant animalier, la transformation était en train d’opérer sa basse besogne auprès d’un homme, Jean et de toute une population atteinte de rhinocérite. C’est avec conviction, malgré l’heure tardive et les effets des bulles qu’Agnès nous lut une scène du Rhinocéros de Ionesco.
Dans ce contexte, ne manquait plus que Kafka le prince de la transformation, pardon de la métamorphose. Eh bien non, Catherine, maline, ne lira pas un extrait de La Métamorphose, non elle lira une petite nouvelle du grand Franz, le pont, extrait d’un recueil de textes et de nouvelles : La muraille de Chine.
Pierre, qui nous fit le plaisir d’être parmi nous ce soir nous présenta le livre des transformations (Yi King) et plus particulièrement nous montra le graphisme de 8 trigrammes conçus au départ comme les images de ce qui se passe dans le ciel et sur la terre.
Puis vint Arthur Après le déluge. Dans la bouche de Caroline, notre grand Rimbaud prit tout son éclat.
De nouveau la transformation allait sévir. La chatte (fut) métamorphosée en fille, grâce à Georges qui, malgré l’heure tardive et les excès de bulles sut servir notre grand Jean de la Fontaine
Last but not least, une voix venue d’ailleurs nous parla de transformation, de désir, de déconstruction, bref, une voix, celle de l’Autre, peut-être le grand ? se fit entendre par magnétophone interposé. En fait, il s’agissait de Georges, l’autre Georges de notre petit groupe qui, ne pouvant être présent, confia à Odette le soin de nous faire entendre son allocution.
Avant de partir, Catherine proposa le thème de la fuite pour notre prochain Buffet. La proposition fut validée par l’ensemble des participants.
La soirée, en fait, se termina à 23h (et dans mon rêve beaucoup plus tard !).

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