mardi 19 octobre 2010

compte rendu buffet littéraire 30-09-10

Compte rendu du buffet littéraire du 30 septembre2010 (François Minod)

Tout d’abord je tenais à informer les participants que Françoise (Assus-Juttner) Yves,
Isabelle, Patricia, Antoine m’ont prié de les excuser de ne pas pouvoir participer à ce buffet
littéraire.

Pour ce premier Buffet littéraire de la saison 2010-2011, le thème proposé fut « littérature
et poésie maritimes »
Ce thème est éternel et universel. De l’Ulysse d’Homère à celui de James Joyce au siècle
dernier, en passant par l’Eneide de Virgile, Vingt mille lieux sous les mers de Jules Verne,
Moby Dick de Melleville, Oceano Nox de Victor Hugo ou, moins connu L’enfant de la
haute mer de Jacques Supervielle, sans oublier les innombrables ouvrages de Pierre Loti,
Bougainville et autres Stevenson, la mer, l’océan ont toujours fasciné les poètes et les
écrivains, voire les psychanalystes (cf. le livre dont nous a parlé Françoise : « Quand Freud
voit la mer » de Georges-Arthur Goldschmidt ).
N’ayant pas pris de notes durant cette réunion, j’ai demandé aux contributeurs de me
rappeler les références de leur lecture. L’ordre des intervenants n’est pas forcément
respecté dans ce CR, vous m’en excuserez, mais après tout, nous ne sommes ni à l’école ni
en entreprise, donc nous pouvons prendre des libertés avec les règles formelles.
A présent jetons nous à l’eau, si je puis dire.

Nicole, comme à son habitude, nous a lu un texte de sa composition « Oceano colors ». Feu
d’artifice de couleurs, d’esprit, d’inventivité. Merci Nicole.

Jean Pascal a lu un extrait de l’ouvrage de Henry Miller « Le colosse de Maroussi », chant
d’amour adressé à la Grèce, à son ciel profond, à ses flots étincelants, mais aussi à la Grèce,
patrie des Dieux… et de l’humain : Il faut que le monde redevienne petit, comme l'était
le monde grec, autrefois. Assez petit pour inclure chacun de nous. Tant que les hommes,
jusqu'au dernier, n'y seront pas inclus, il n'y aura pas de véritable société humaine. »

Rached a lu « le naufrageur » un poème de Tristan Corbière, poète du 19ème, fils d’un
capitaine d’artillerie maritime et marin lui-même. Corbière, d’une certaine façon est le père
du roman maritime Français. Voici un extrait du ditpoème :
J’ai vu dans mes yeux, dans mon rêve
La Notre Dame des Brisons
Qui jetait à ses pauvres gens
Un gros navire sur leur grève
Sur le grève des Kerlouans
Aussi goélands que les goélans

Antoine a lu un extrait de « Port Soudan » (chapitre 5) d’Olivier Rollin. Ce passage abordait
en particulier le thème de l’épave, sorte de ruine symbolisant à la fois la violence, la cruauté
(scène des murènes dévorant un jeune chien jeté à l’eau) et la paix, l’immobilité.

Georges a lu 2 extraits de « mon voyage en Amérique » de Blaise Cendrars ; journal de bord
d’une traversée Europe-Amérique au début du 20ème siècle.